Conflits dans l’enceinte portuaire après les dernières mesures du chef de l’Etat :Alimi Odoun propose une porte de sortie

          (Yayi doit aller vers une solution concertée)

En sa qualité du président du patronat des transitaires mandataires du Bénin, monsieur Alimi Odoun donne de la voix  pour inviter le président Yayi  Boni à privilégier la voix du dialogue  dans la recherche de solution au cafouillage qui s’observe actuellement dans l’enceinte portuaire. C’était au cours d’un point de presse qu’il a donné le mardi 02 mars 2012 dans un des restaurants de la capitale. 

Il faut que le cafouillage qui s’observe actuellement au port de Cotonou avec une confusion de rôle terrible entre la douane et les agents du Bénin Contrôle trouve un terme. Selon le conférencier, cette solution passe par une rencontre paritaire entre le chef de l’Etat et les autres acteurs.. « Cette rencontre paritaire qui nécessite à peine 24 heures doit être  appuyée par des personnes ressources de compétences établies et beaucoup de bonnes volontés sont toutes prêtes pour cette œuvre d’utilité publique » complète –t-il. Dans la suite de son développement, il retourne à l’ancienne situation du port et fait observer qu’avec ce beau vieux temps, les choses n’allaient pas du tout. C’était une gestion qui créait de nombreux manques à gagner à l’Etat. Les différentes plaintes ont amené le chef de l’Etat à recourir à des reformes. C’est dans cette foulée que surgit le contrat signé entre l’Etat Béninois et Bénin-contrôle. Pour le pvi-ng. La mise en application de cette réforme, comme toute nouvelle situation connait des balbutiements et de petites difficultés. C’est ce qui justifie la prise des mesures conservatoires par le chef de l’Etat le 5 mars dernier. En matière de mesure, on peut retenir globalement que la douane reprend la direction  de l’escorte, l’immatriculation est retournée à la Spa, l’assurance aux assureurs et le guichet unique collecte les recettes. 

 Ces nouvelles mesures  conservatoires suscitent d’autres remous et un désordre  s’observe sur le terrain depuis peu avec des disputes de rôle entre les agents du Bénin contrôle et ceux de la douane,  « C’est la porte ouverte à tous les faux » s’exclame Alimi. .Et c’est pourquoi il faut y trouver une solution. Et c’est Yayi Boni qui détient cette solution. En effet, il lui faudra réunir les différents acteurs et trouver un terrain d’entente. C’est le seul gage dit-il pour la sécurisation des opérations et des recettes, source de la paix dans le pays et dans les ménages. Et c’est le peuple entier qui en sortira grandi. 

Jean-Marc Aurèle AGOSSOU