Dernière séance plénière de la 7ème session extraordinaire de l’Assemblée nationale: Le Gouvernement rate de peu les 10 /1

Dernière séance plénière de la 7ème session extraordinaire de l’Assemblée nationale:

 Le Gouvernement rate de peu les 10 /10

Sur demande du gouvernement, l’Assemblée nationale a ouvert le 12 octobre 2010 dernier une session extraordinaire avec 10 points proposés par l’Exécutif à l’ordre du jour. Cette 7ème session extraordinaire a été clôturée hier mardi 26 octobre 2010 et au décompte on se rend compte que les députés ont largement donné satisfaction au gouvernement.

Sur les dix (10) points de l’ordre du jour neuf (09) ont été favorablement examinés et votés. Le dernier n’a pu être voté et ce n’était pas par mauvaise volonté des députés mais le tort revenait au gouvernement. En effet, la dernière séance plénière de cette session extraordinaire qui s’est tenue hier s’est penchée sur la mise en conformité avec la Constitution de la loi n°2008-07 portant Code de procédure civile, commerciale, sociale et administrative suite à la décision 09-120 du 06 octobre 2009 de la Cour Constitutionnelle. Cette mise en conformité a été faite votée à l’unanimité des députés présents et représentés. Pour ce qui est du 2ème point de la séance, le dernier de la liste des dix (10) points demandés par le Gouvernement, il portait sur la demande d’autorisation de ratification de l’accord de prêt signé le 07 août 2010 entre la République du Bénin et l’Export-Import Banque ( Eximbank) de Chine dans le cadre du financement du projet de construction d’une tour administrative à Cotonou. Ce dernier point n’a pu être examiné parce que la commission qui l’a reçu pour étude n’a pu travailler du fait non seulement des documents relatifs au dossier mais aussi et surtout à cause de l’absence du Gouvernement aux séances de la commission.
C’est dire donc que si le Gouvernement avait pris de soin de peaufiner dans le fond et dans la forme ce dernier dossier, il aurait obtenu la note de 10/10 pour les demandes ayant sous-tendues la requête de la 7ème session extraordinaire.

Francis OKOYA